Mycélium
Documentation
Travaux
Membres
(accès restreint)
(accès restreint)
Ceci est une ancienne révision du document !
Une page pour recueillir des réflexions sur ce thème. Il s'agit d'une reprise de discussions débutées en A.G. (juillet/août 2017) exposant notre volonté d'avoir une mailing-list à accès restreint, mais on peut aborder ces questions de façon générale.
À lire après avoir mangé de la vache folle : https://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=998565
Beh oui les critiques ouvertes, “ça se fait pas”, c'est se mettre dans l'embarras.
Cacher le conflit, ça peut être s'octroyer un temps de préparation à le résoudre. C'est aussi une façon de vivre avec, ou de le foutre sous le tapis en attendant des jours plus cléments.
Tenir compte du fait que vouloir isoler la parole comporte un risque, le message peut toujours re-circuler de façon inattendue derrière.
Exemple:
A qui on parle ?
Une austérité dans la gestion des entrants/sortants :
Il est bien gentil gougueule, c'est un peu comme dire : la fin des hostilités, vers la paix dans le monde.
Les moeurs sont en évolution, d'accord oui peut-être. Peut-être que ce qu'on n'acceptait pas de dévoiler aujourd'hui (son salaire ou que sais-je), on va s'en foutre demain.
Mais plutôt que d'imaginer les moeurs de demain, il faut reconnaître que l'on agit plutôt selon les moeurs d'aujourd'hui.
L'évolution technique fait qu'il sera plus facile d'obtenir certaines informations (pensez à acheter du roboticide pour tuer les nano-drones qui se promènent dans votre salle de bain).
De l'information est toujours produite. Il n'y avait pas besoin de connaître le génome complet d'un être humain pour mal agir à son égard, et des choses beaucoup plus insignifiantes pouvaient être utilisées. L'information peut toujours servir comme prétexte à discrimination : tu n'es pas comme les autres, tu dois donc être traité comme cela.
Il y a comme un écart qui se creuse entre l'évolution de la surveillance et les moeurs. Si les moeurs stagnent et n'acceptent toujours pas certaines choses, les capacités de surveillance, elles, progressent. On redoute la violence qui pourrait en découler.
La surveillance n'est pas la cause de la violence, mais un moyen de lui attribuer une cible.
Pourquoi vouloir surveiller ? Justement pour se prémunir d'autres formes de violence. Mais la surveillance n'est pas le remède, elle est le préliminaire à l'action. Cette action peut-elle être bienveillante et non répressive ?
Oui, observer la réalité c'est ce qu'on fait et c'est ce qui nous amène à autrui.
Distinction entre l'observation et la surveillance : la 2nde emploie des moyens techniques. Les radios pour bébés qu'on veut entendre crier, c'est de la surveillance ?
La surveillance est aussi liée au consentement : a priori la surveillance s'applique à des personnes contre leur gré.
Une distinction entre le surveillant et le surveillé qui n'est pas claire. La raison du plus fort : X a le droit de surveiller Y, car X veille à normaliser/faire rentrer dans les clous Y.
La surveillance se caractérise donc aussi par un rapport d'inégalité entre le surveillant et le surveillé. Il est soupçonné que le surveillé agisse en tort.
Une surveillance interpersonelle : chacun se surveille. On parlerait plutôt d'observation ici. Si le propos de l'observation est de connaître l'humain, peut-on en dire autant de la surveillance ? La surveillance ne semble pas avoir prétention à servir la sociologie. Ou bien si, mais toujours pour des usages toujours contestables : marketing, répression…